lapetitecrépue

MAIS QUI EST « LA PETITE CRÉPUE » ?

Bienvenue dans l’univers: « La petite Crépue ». Permettez-moi de m’immerger avec vous dans la genèse de mon entreprise, et dans l’historique du personnage caché derrière l’appellation.

C’est un plaisir réel de partager avec vous ces éléments, et j’espère que votre enthousiasme le sera tout autant.

Le contexte – Un départ difficile

Née au milieu des années 80 de parents africains dans une petite commune de France, je me souviens de mon désamour pour l’école à ma toute première rentrée scolaire. ( Un véritable choc pour ma mère ) .

Mon premier baptême de feu surviendra après que j’eus changé d’école et me sois retrouvée dans un établissement de centre-ville. J’y découvre un milieu bien différent des écoles de la périphérie, ainsi qu’un détail aussi anodin que grave : je suis la seule Noire !

Le problème, c’est que je ne me considère pas comme tel. A fortiori, je suis marron. Mais pas noire! Je m’en prends alors à mes camarades qui manifestement, ne comprennent rien aux couleurs. Je ne suis pas noire, c’est certain!

Enfin, suite à une délibération insolite avec la directrice de l’institution, on convint de ne plus m’appeler : « la Noire ». Toutefois, mon prénom Béatrice ne faisait pas plus d’unanimité. Il fallait donc trouver un compromis.

C’est alors qu’un jour, une dame de service à la cantine m’interpella par : « Eh toi, la petite crépue! ». Et ce fut le début d’une étiquette qui depuis, en dépit de la légère connotation raciste, ne m’a plus quittée.

LapetiteCrepue maternelle

La couture – Premier amour, première rupture

C’est au collège que j’ai débuté le travail à la main, sur les traces de ma mère. En effet, quand j’étais plus jeune, elle tricotait très souvent (Napperons , nappes, créations diverses ).

Ainsi, j’ai débuté par le tricot et la couture d’écharpes et de trousses. Puis, plus tard, avec une collègue de ma mère, j’ai commencé à apprendre à me servir d’une machine à coudre, à faire des patrons, des coupures de tissu, etc…

C’est à cette période que je réaliserai ma première véritable œuvre : une longue robe rouge aux motifs blancs, munie d’une fermeture éclair et d’un chouchou assorti. Un grand exploit à ce stade!

Ce qui ne m’empêcha pas, quelque temps après, de délaisser cette activité, pour me consacrer à des choses que j’estimais autrement plus alléchantes. Aujourd’hui, on parlerait d’une « crise d’adolescence ».

D’enfant à maman – Retour de passion

Survint ma première grossesse, quinze ans plus tard. J’ai alors décidé de réapprendre à tricoter. L’exercice s’annonçait d’autant plus complexe que j’attendais des triplés! Je souhaitais tricoter à mes trois filles, des chaussons avec bonnets assortis. Pour ce faire, j’ai suivi un grand nombre de tutoriels, et, comme un souvenir lointain qui resurgit, j’ai vite repris la main !

Lapetitecrepue maternite triplees

Et les cheveux dans l’affaire?

Les premiers mois de la vie de mes filles auront un impact crucial sur mon implication dans l’entretien des cheveux. N’en étant pas très pourvues, elles ont tôt souffert d’une alopécie sur l’arrière du crâne. Il était alors indispensable pour moi de récolter des informations sur la gestion des cheveux frisés et crépus des enfants (Soins, shampooings, chute …)

C’est alors que je vais me heurter à un triste constat : il n’y a pas assez, voire que trop peu d’informations sur ce thème.

Pour un départ, je me suis consacré aux massages du cuir chevelu, aux coiffures protectrices sur cheveux naissants et à d’autres méthodes convergentes, puis j’ai conclu que la solution serait de leur protéger les cheveux la nuit, comme je le faisais avec mon bonnet en satin.

Mais en raison de la faible représentativité évoquée plus haut, il était impossible d’en trouver dans les commerces. J’ai dès lors entrepris de prendre des cours de couture, afin de réaliser moi-même des bonnets en satin adaptés à ma progéniture. J’ai successivement fréquenté les ateliers Saint-Pierre et la Cour des Créateurs. Et une performante machine à coudre électronique offerte dans la foulée par mon conjoint, viendra me faciliter la tâche.

Aujourd’hui, mes bébés sont devenus de petites filles, grandissant jour après jour. Baignées dans le monde des dessins-animés à travers la crèche et la télévision domestique, elles ont, sans surprise, vite exigé des coiffures de leurs héroïnes. Malheureusement, les accessoires capillaires de ces personnages présentent des attaches métalliques ou des élastiques trop fins, qui abîment les cheveux frisés.

Sur ces entrefaites, j’ai imaginé des accessoires pour mes enfants à partir de rubans, puis d’élastiques en satin, ainsi qu’à partir de boutons et de tissus trouvés en mercerie. Et devant l’inattendu succès à l’école et même dans la famille, mon partenaire m’a alors encouragé à les proposer à la vente.

Les premiers mois de la vie de mes filles auront un impact crucial sur mon implication dans l’entretien des cheveux. N’en étant pas très pourvues, elles ont tôt souffert d’une alopécie sur l’arrière du crâne. Il était alors indispensable pour moi de récolter des informations sur la gestion des cheveux frisés et crépus des enfants (Soins, shampooings, chute …)

C’est alors que je vais me heurter à un triste constat : il n’y a pas assez, voire que trop peu d’informations sur ce thème.

Pour un départ, je me suis consacré aux massages du cuir chevelu, aux coiffures protectrices sur cheveux naissants et à d’autres méthodes convergentes, puis j’ai conclu que la solution serait de leur protéger les cheveux la nuit, comme je le faisais avec mon bonnet en satin.

Mais en raison de la faible représentativité évoquée plus haut, il était impossible d’en trouver dans les commerces. J’ai dès lors entrepris de prendre des cours de couture, afin de réaliser moi-même des bonnets en satin adaptés à ma progéniture. J’ai successivement fréquenté les ateliers Saint-Pierre et la Cour des Créateurs. Et une performante machine à coudre électronique offerte dans la foulée par mon conjoint, viendra me faciliter la tâche.

Aujourd’hui, mes bébés sont devenus de petites filles, grandissant jour après jour. Baignées dans le monde des dessins-animés à travers la crèche et la télévision domestique, elles ont, sans surprise, vite exigé des coiffures de leurs héroïnes. Malheureusement, les accessoires capillaires de ces personnages présentent des attaches métalliques ou des élastiques trop fins, qui abîment les cheveux frisés.

Sur ces entrefaites, j’ai imaginé des accessoires pour mes enfants à partir de rubans, puis d’élastiques en satin, ainsi qu’à partir de boutons et de tissus trouvés en mercerie. Et devant l’inattendu succès à l’école et même dans la famille, mon partenaire m’a alors encouragé à les proposer à la vente.

Le tableau – Objectifs et visées

Afin de vous proposer tous mes modèles faits à la main, j’ai créé cette entreprise au nom évocateur : « La Petite Crépue ». Ma boutique est associée à mon blog, un blog de mère aux racines africaines, qui parlera d’éducation et… de cheveux.

Le volet éducatif aspire à faire que les femmes et filles concernées acceptent leurs cheveux crépus sous leur forme naturelle, sans la tentation des rajouts, de lissage ou de défrisage. Nous sommes appelées à être des jeunes femmes qui assument leurs peaux noires, quoique dans un pays blanc.

J’entends aussi partager mes recettes cosmétiques, mes connaissances et mes défis autour des cheveux ondulés sous toutes leurs formes. Il s’agit à long terme de faire de cette plateforme un carrefour d’échanges, sous fond d’éducation capillaire.

Je souhaite sincèrement que vous trouverez ici, des informations et des produits qui répondent à vos attentes. Dans cette optique, la tribune vous est entièrement ouverte pour vos questions en commentaire. La Petite Crépue vous répondra aussitôt !

Afin de vous proposer tous mes modèles faits à la main, j’ai créé cette entreprise au nom évocateur : « La Petite Crépue ». Ma boutique est associée à mon blog, un blog de mère aux racines africaines, qui parlera d’éducation et… de cheveux.

Le volet éducatif aspire à faire que les femmes et filles concernées acceptent leurs cheveux crépus sous leur forme naturelle, sans la tentation des rajouts, de lissage ou de défrisage. Nous sommes appelées à être des jeunes femmes qui assument leurs peaux noires, quoique dans un pays blanc.

J’entends aussi partager mes recettes cosmétiques, mes connaissances et mes défis autour des cheveux ondulés sous toutes leurs formes. Il s’agit à long terme de faire de cette plateforme un carrefour d’échanges, sous fond d’éducation capillaire.

Je souhaite sincèrement que vous trouverez ici, des informations et des produits qui répondent à vos attentes. Dans cette optique, la tribune vous est entièrement ouverte pour vos questions en commentaire. La Petite Crépue vous répondra aussitôt !